Combinant très tôt l’école et les responsabilités, M. Philippe Dubé, travaille sur des terres agricoles. Sa curiosité, sa débrouillardise et son sens logique lui apprennent rapidement les rudiments de la démolition et de la construction. Ses mentors venaient autant du milieu familial (gens travaillant de façon très manuelle) qu’entrepreneurs issus du milieu de la construction ou d’artisans spécifiques. C’est toutefois sous l’influence de leur ouverture d’esprit et leur façon de penser différemment, qu’il apprend à analyser différentes options et, trouver la meilleure solution.

Il entreprend une formation en aéronautique et peaufine ses connaissances en mécanique, hydraulique, tôlerie, électricité, électronique, soudure et finition. Il apprend les comportements insidieux de l’eau et du vent. Tous ces apprentissages lui servent en construction.

À l’aube de la vingtaine, alors que le choix définitif de sa carrière est nébuleux, l’opportunité de rénover une maison en Suisse est salutaire. Cette escapade de huit mois lui permet notamment de gagner en maturité et surtout d’approfondir son intérêt pour l’architecture et le travail des métaux.

Ses discussions avec des compagnons du Devoir (forgerons) l’amèneront à découvrir un talent pour la ferronnerie d’art, dès son retour en sol québécois. Cela durera six ans. Jusqu’à ce que sa passion pour les maisons d’antan le guide vers la réalisation de toitures ancestrales.

En effet, c’est après avoir sillonné les belles routes campagnardes de l’Estrie et de la Montérégie qu’il découvre une vétuste maison. Coup de cœur : il la démolit entièrement pour la reconstruire lui-même sur son terrain, presque dans toute son intégralité (il intègre des pièces). Il réussit à conserver le cachet d’autrefois. Il souhaitait reproduire la toiture en tôle qui perdure de 60 à 100 ans, donc il avait fait appel à un spécialiste.

Ce spécialiste des toitures ancestrales est devenu son mentor, puis son nouvel employeur. Il acquiert toutes les techniques d’installation satisfaisant aux besoins d’étanchéité et de durabilité. Ses lectures, ses recherches et son goût pour l’esthétisme des bâtiments lui permettent de peaufiner son art dans la finition de ses installations.

Grâce à sa grande connaissance des structures de bâtiments, jumelée à sa formation en aéronautique, il fonce et suit un cours d’entrepreneuriat en 2001. Grâce à sa détermination et sa passion, il trace son chemin de travailleur autonome dans les toitures métalliques, à travers les difficultés et les bravoures.

Fort de ses nombreuses expériences (forge, ferronnerie d’art, ferblanterie, démolitions et rénovations dans les règles de l’art), il peut enfin réunir Passion et Savoir-faire. Il incorpore finalement la compagnie en 2006. Il obtient sa carte de compétence auprès de la CCQ en tant que ferblantier compagnon en 2008. Une consultante l’aide sans cesse à améliorer sa gestion administrative et lui permet entre autres de consolider son équipe ainsi que l’embauche d’un estimateur junior au printemps 2015 et d’une directrice administrative à temps plein en avril 2016. En sont facilités, les suivis aux clients et un meilleur contrôle sur les opérations.

L’intégrité de M. Dubé, sa transparence et ses judicieux conseils lui procurent une réputation enviable. Son honnêteté l’amène d’ailleurs à émettre ses opinions franchement. M. Dubé n’installera jamais de matériaux qui ne fournissent pas un rendement infaillible sur une longue durée. Également, son respect des lois et règlements relatifs aux travailleurs et à leur sécurité est primordial.

La qualité de son travail (axée sur le très long terme), son souci du meilleur rapport qualité-prix et sa crédibilité comme professionnel spécialisé en toitures étanches, lui assurent aujourd’hui une publicité par le bouche-à-oreille. Une relation de confiance et de respect, voire amicale, se construit souvent dans le temps avec les clients fidèles.

M. Dubé remercie d’ailleurs sa précieuse équipe, aujourd’hui solide et compétente pour l’épauler, de contribuer au professionnalisme et au succès de Toits Métalliques des Cantons.